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Perspective féministe radicale sur la GPA, ou maternité de substitution

La GPA (Gestation pour Autrui) est un sujet qui revient régulièrement en ce moment pour moi, que ce soit à travers les questions que je reçois sur Instagram ou l’enquête publiée récemment sur les réseaux de GPA en France. Beaucoup de radfems se voient demander leur avis sur la maternité de substitution. Je vais donc parler de ce que j’en pense dans cet article, et faire le lien avec la morale et l’idéologie féministe.

Définition

La maternité de substitution est une pratique qui est très simple dans le principe : une femme tombe enceinte dans le but de donner (ou vendre) l’enfant à un couple, qui a commandé le bébé. La GPA est une forme spécifique de maternité de substitution dans le sens ou seule la gestation est effectuée par la mère porteuse. Ses ovocytes ne sont pas utilisés, car l’embryon déjà fécondé est implanté directement dans son utérus. C’est la forme la plus courante de maternité de substitution, car rien dans l’enfant ne provient de la mère, celle-ci a « juste porté » l’enfant.

Cette définition devrait déjà aider à comprendre pourquoi les radfems sont contre cette pratique, puisqu’il s’agit d’utiliser (de louer) le corps d’une femme, ce qui est une marchandisation de nos corps au même titre que la prostitution. Mais en plus, ici on peut aussi parler de trafic d’enfants, car si dans la prostitution le corps des femmes est le produit, avec la GPA c’est le bébé qui est vendue pour un profit.

En pratique, la GPA est vendue comme un processus altruiste d’une femme qui veut aider un couple infertile à avoir un enfant biologique, mais la réalité est toute autre. Dans l’immense majorité des cas, les mères porteuses (ou mères de substitution, mais je reviendrai sur ce terme plus tard) sont noires ou de couleur, viennent de pays pauvres et sont utilisées par une agence pour produire des enfants pour des couples blancs à un prix réduit. La mondialisation dans toute sa splendeur, appliquée aux êtres humaines donc.

Quelques raisons pour lesquelles les radfems s’opposent à la GPA

Le racisme institutionnel

Comme dit plus haut, les mères porteuses sont majoritairement des femmes noires ou de couleur, africaines ou asiatiques, qui portent des enfants pour des couples blancs. Grâce aux progrès de la médecine, il est désormais possible pour une femme de porter un enfant qui n’est pas génétiquement le sien. Cela signifie que le couple qui commande l’enfant va fournir l’ovule et le sperme (souvent en utilisant un ou une donneuse), et l’ovocyte fécondé sera implanté directement dans l’utérus de la mère porteuse. Celle-ci va alors donner naissance à un enfant blanc, alors qu’elle est elle-même noire.

L’exploitation financière

Comme ces femmes sont pauvres (l’argent est la première motivation pour devenir mère porteuse), elles coûtent moins cher qu’une mère porteuse européenne ou américaine. Cela permet aux couples aisés de dépenser moins pour leur enfant qu’en payant une femme qui a leur niveau de vie ou supérieur. Bien sûr il existe des couples qui payent une mère porteuse et la traitent comme une reine, mais il s’agit de l’exception et non de la règle. En général les femmes vivent chez elles, enceintes, et ne sont suivies que pour assurer que le « colis » arrivera bien sans encombre. La majorité de l’argent (50% en général) que le couple paie est destiné à l’agence, et la mère porteuse ne le verra jamais.

« Qu’elle vit en Ukraine, en Inde ou aux États-Unis, dans la plupart des cas, celle qui enfante est plus pauvre que les personnes qui passent commande. En Inde, elle est souvent originaire d’un village situé à proximité de la clinique. Aux États-Unis, c’est souvent une femme mariée de la classe ouvrière. »[1]

Kajsa Ekis Ekman, L’être et la marchandise. Prostitution, maternité de substitution et dissociation de soi. M éditeur, 2013 p. 143.

Le trafic d’être humains

La marché légal de la GPA a permis à un marché illégal de trafic d’êtres humaines de s’étendre encore plus alors même qu’il existait depuis des décennies. Très régulièrement dans le monde, des appartements possédés par la mafia sont découverts, et des femmes séquestrées là ou tenues par contrat illégal sont récupérées. Ces « usines à bébés » servent le même rôle que les agences de GPA, mais au profit de la mafia. Pour rappel le trafic d’êtres humaines est le marché illégal le plus lucratif au monde, bien devant la vente d’armes ou de drogues. La présence d’un marché légal a permis au marché noir de s’étendre encore plus, suivant le même schéma que la prostitution.

L’exploitation du corps

La GPA, peu importe ce qu’on en dit, est une forme de prostitution dans laquelle la femme, au lieu de louer son vagin, ses seins, sa bouche, etc. à un étranger, loue son utérus pendant 9 mois à un couple étranger. L’autre différence c’est qu’alors que dans la prostitution, le corps de la femme est le produit (puisqu’on ne peut pas vendre du sexe, seulement un corps), ici le produit est l’enfant. On ne peut envisager la GPA comme possible qu’en considérant le corps de la femme comme une machine ou un objet que l’on peut payer pour effectuer une tâche. Or ici, on ne peut séparer le corps de la tâche comme dans n’importe quel autre travail. Une mère porteuse est enceinte pendant 9 mois, 24h/24, 7j/7.

Les risques pour la santé

Tout comme dans la prostitution, la GPA est extrêmement dangereuse pour le corps des femmes et pour leur santé mentale. La grossesse est un processus compliqué et dangereux en soi, qui peut apporter un grand nombre de complications que ce soit lors des 9 mois de gestation ou de l’accouchement. Il peut être nécessaire de prendre un traitement, de rester allongée pendant des semaines ou des mois, il peut y avoir un accouchement par césarienne, etc. La liste des complications est très longue. Mais pour la GPA, c’est encore pire : saviez-vous que les grossesse provoquées artificiellement sont plus à risque de développer des complications ? Une GPA met donc plus à risque la mère que n’importe quelle autre grossesse. Et oui, il y a déjà eu des mortes.

Pour éviter les risques d’échec d’implantation dans l’utérus, la procédure standard d’une GPA consiste à implanter deux embryons dans l’utérus pour maximiser les chances que l’un d’eux s’implante. La conséquence logique c’est que les grossesses sont très souvent gémellaires, ce qui implique encore plus de problèmes potentiels.

Les enfants nés de GPA

Les enfant nés de GPA, si on s’en tient purement aux définitions, ne connaîtront jamais leur mère et sont victimes de trafic d’êtres humaines sous couvert d’altruisme. On ne sait pas encore les effets psychologiques de la naissance par mère porteuse sur un enfant. Les études menées sur les enfants adoptés montrent un besoin de connaître ses origines, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas le cas d’un enfant né par GPA. De plus, les enfants étant considérés comme des produits au même titre que le corps des femmes (objectification), les agences ne laissent pas l’opportunité au nouveau né de créer un lien avec sa mère et donnent directement l’enfant au couple commanditaire. Or, nous savons désormais que les enfants perçoivent un grand nombre de choses dans l’utérus, et qu’ils ne naissent donc pas « vierges », et que ce lien entre la mère et l’enfant est très important pour le nourrisson. De nombreuses choses sont transmises, qui ne sont pas prises en compte.

Le contexte légal

Il est très difficile, voire impossible, de créer un contexte légal adapté à la GPA. Les législations actuelles sont presque toujours en faveur des clients acheteurs, ce qui place les mères porteuses dans une situation délicate. Le but est de protéger les acheteurs des mères porteuses qui voudraient garder l’enfant qu’elles ont porté plus que de protéger la santé mentale et physique des mères porteuses. Il y a eu plusieurs cas de mères porteuses qui n’ont pas pu garder leur enfant parce que le client est roi. De la même manière, comment gérer la nécessité d’un avortement médical ? Ou que faire si la mère porteuse ne veut pas porter l’enfant à terme pour diverses raisons ? Le contexte légal, comme souvent, retire l’humanité derrière ces questions, ne permettant pas de créer quoi que ce soit d’adapté.

Au delà de ça, la GPA étant de l’exploitation, sa simple légalisation montre une inclinaison à aller à l’encontre des droits des femmes par le gouvernement. Un état où il est légal de louer le corps d’un être humain n’est pas un état qui protège ses citoyennes.

La domination masculine

Le sujet le plus évident. La seule raison d’être de la GPA est le désir d’avoir un enfant qui possède le patrimoine génétique du père. Quoi de plus masculin que de vouloir absolument un enfant biologique quand le système est saturé d’enfants « trop vieux » pour être adoptés ? Personne ne mérite ou n’a de droit à avoir des enfants biologiques, c’est un concept purement mâle. Le corps des femmes n’a pas pour fonction la reproduction. Le fait que la GPA soit poussée par les hommes gays rend ça très transparent. La GPA est un outil des hommes qui veulent transmettre leur patrimoine génétique quand ils ne le pourraient pas pour diverses raisons. Sauf que les femmes ne sont pas des incubateurs, et prétendre le contraire est de la pure logique patriarcale. Pourtant, la GPA est défendue par certains sous couvert de « féminisme »…

La GPA est aussi poussée par des groupes LGBT+ sous couvert de promouvoir l’inclusion et une autre vision de la famille. Mais les familles qui ont recours à la GPA sont aux antithèses de ce qui est soutenu par les LGBT+ : des gens blancs, aisés, parfois même très riches, en couple monogame et qui veulent un ou des enfants, la majorité étant hétérosexuelle. En quoi est-ce promouvoir les droits LGBT+ ? Qui des lesbiennes, qui pourraient très bien être exploitées ? C’est une question de privilège masculin, pas de droits des gays.

Autres réserves

J’ai parlé des mères porteuses pauvres et mal traitées, mais la vérité est que même celles qui « travaillent » directement au contact des familles subissent des conséquences psychologiques, car la GPA est une violence en soi. Les femmes, bien que nous ne soyons naturellement douées pour prendre soin d’enfants, s’attachent aux bébés qu’elles portent pendant 9 mois dans leur ventre. Nier cette connexion c’est, encore une fois, nier notre humanité et nous prendre pour des machines.

Les mères porteuses qui sont accompagnées par la famille subissent un aller-retour psychologique puissant. Pendant 9 mois elles sont le centre de toutes les attentions, on leur offre des vêtements de grossesse, on leur paye de la nourriture de bonne qualité et adaptée, certaines vivent un niveau de vie jamais connu avant dans le cas de familles très riches : grande maison, piscine, voyages… A la fin de la grossesse, tout s’arrête brusquement. La mère porteuse n’a plus d’intérêt, car au fond c’était l’enfant qui était important, pas elle. Certaines femmes font des GPA à répétition pour reproduire ce phénomène de dépendance psychologique, car elles associent la grossesse à un traitement préférentiel.

J’ai utilisé le terme de « mère porteuse » pendant l’article car selon moi, le terme de « mère de substitution » est mensonger. La mère est celle qui conçoit, porte et accouche de l’enfant. C’est ce que décrit le mot « mère » quand on parle d’une famille. Dans le cas d’une adoption, la mère est celle qui va éduquer, élever et prendre soin de l’enfant, mais il s’agit d’un abus de langage, au fond. Abus qui n’est pas grave, contrairement à l’emploi de « mère de substitution » pour parler d’une mère porteuse. Car la mère de substitution, dans la GPA, c’est celle qui commande l’enfant, pas celle qui l’a porté. C’est une complète inversion des rôles. Pour l’enfant, sa mère c’est celle qui le porte, mais on la lui retire pour le donner à une autre femme. Cette autre femme, c’est elle qui se « substitue » à la mère.

Enfin, l’idée selon laquelle la mère porteuse ne fait que porter un enfant pendant neuf mois efface la réalité de ce qu’est la grossesse : le corps d’une femme enceinte ne « porte » pas le bébé, il le fabrique. Toutes les ressources apportées à l’embryon et qui permettent sa croissance sont apportées par la mère porteuse, et il est impossible de quantifier le travail que cela représente en terme industriel. Devrait-on considérer les grossesses normales comme un travail lui-aussi, mais pour le mari plutôt que pour un commanditaire ? Selon certaines personnes qui défendent la GPA, oui.

Conclusion

La maternité de substitution et la GPA sont un concept purement anti-féministe, qui est apparu dans les années soixante aux US et qui a rapidement été exploité par le capitalisme jusqu’à être exporté dans des pays pauvres. C’est une pratique qui est à l’antithèse des intérêts des femmes, de la classe ouvrière et des femmes noires et racisées.

La GPA est profondément raciste au vu son exploitation des femmes noires, Indiennes, Ukrainiennes, etc. qui donnent naissance à des enfants blancs. Elle est similaire au trafic d’êtres humaines, étant donné sa marchandisation non seulement des femmes, mais aussi des enfants, sur lesquels on met un prix.

L’idéologie féministe radicale ne peut coexister avec la GPA.

Sources externes :
(1) Peter Cornell, Mannen pa gatan. Prostitution och modernism, Hedemora/Möklinta, Gidlunds förlag, 2009 p.13.

[kofi]

CC BY-NC-SA 4.0

9 réponses sur « Perspective féministe radicale sur la GPA, ou maternité de substitution »

Votre texte me gène beaucoup car il véhicule des préjugés racistes et biologisants. Deux exemples :
Vous prétendez que les gestatrices sont majoritairement des femmes noires ou de couleur. Or toutes les études sociologiques dont les premières remontent aux années 1980 disent le contraire : 90 % de femmes blanches. Je vous conseille de lire Surrogacy : outcomes for surrogate mothers, children and the resulting families — a systematic review (Viveca SöderströmAnttila,Ulla-Britt Wennerholm, Anne Loft, Anja Pinborg, Kristiina Aittomäki, Liv Bente Romundstad, and Christina Bergh, Human Reproduction Update, Vol.21, No.4 pp. 1–17, 2015, octobre 2015) pour vous renseigner un peu.
Vous prétendez que les enfants nés par GPA vont probablement en souffrir en citant à contre-emploi les enfants adoptés. Or là aussi toutes les études sur les personnes nés par GPA infirment vos fantasmes. Je vous conseille de lire « Moi Valentina, née par GPA » pour essayer de comprendre ce que pensent ces personnes.

Bonjour,
Je veux bien votre source indiquant que 90% des mères porteuse sont blanches dans le monde, parce que ça me semble très improbable que ce soit encore le cas aujourd’hui même si ça l’a sans doute été au début de la GPA. Et j’aimerais bien des citations des passages que vous trouvez « racistes et biologisants », j’avoue que ça me rends perplexe.
Ensuite, le fait que les enfants nés de GPA peuvent en souffrir ne change rien au fait que d’autres non. C’est simplement une inquiétude basée sur les observations faites à partir d’enfants adoptés, et qui cherchent à connaître leurs origines. Pas une étude empirique qui affirme que tous vont mal le vivre. Les témoignages personnels ont beau avoir de la valeur, ils ne représentent en rien en face d’une analyse systémique, ce qui est le but de cet article. Je me doute que des enfants qui n’entendent que du positif sur la GPA qui a permit de les mettre au monde vont en faire la promotion. ça ne change rien à la nature abusive de la GPA…

J’ai expliqué que les premières études sur la sociologie des gestatrices dataient de la fin des années 80, je n’ai pas dit qu’elles dataient toutes de cette époque. Si vous voulez des chiffres récents :
Trends and outcomes of gestational surrogacy in the United States (National Assisted Reproductive Technology Surveillance
System Group, Fertility and Sterility®, Uncorrected proof. doi:10.1016/j.fertnstert.2016.03.050, 2016)
C’est tout le fond de votre propos sur les gestatrices qui est raciste : que vient faire la couleur de la peau (fantasmée) dans cette histoire, si ce n’est n’est d’associer des qualités et des comportements en fonction de la couleur de la peau ?

C’est la même chose pour la biologie où vous associer des comportements avec de la biologie en tournant le dos aux études sociologiques.

Au final, cela me laisse dubitatif votre attitude patriarcale qui entend dire aux femmes ce qu’elles doivent faire et ne pas faire. N’est-ce pas aux personnes concernées de décider si elles peuvent ou non porter l’enfant d’autrui ?

« Au final, cela me laisse dubitatif votre attitude patriarcale qui entend dire aux femmes ce qu’elles doivent faire et ne pas faire. N’est-ce pas aux personnes concernées de décider si elles peuvent ou non porter l’enfant d’autrui ? »
Bon, je vois que vous êtes dans une logique du choix, qui n’a rien à faire sur un blog radical. Le choix des femmes n’a aucune valeur dans un monde qui limite ce choix, et il s’agit d’une réthorique très courante des libéraux de prétendre que le « choix » est une donnée suffisante pour arrêter la critique. Je ne critique pas les femmes qui font ce « choix » mais les familles et les hommes qui font celui de les exploiter.
De plus j’ai lu la première étude que vous avez envoyée et vous avez du oublier de lire la conclusion qui précise que les données viennent d’Europe et de pays anglophones, ne prennent pas en compte la GPA internationale et sont insuffisante sur beaucoup de point.
Vos autres commentaires, s’ils n’apportent rien de nouveau, seront supprimés.

Vous n’avez visiblement pas lu les documents que je cite et vos arguments détournent les questions et les réponses. La première étude précise qu’elle n’a pas ou peu trouvé de données d’études détaillées sur les GPA dans les pays en voie de développement. Vous en déduisez à tort qu’elle ne concerne pas les GPA internationales pour en mettre en cause la pertinence. C’est quand même fort de tenter de minimiser la portée de ces études quand vous n’avez AUCUN élément factuel pour appuyer vos positions.

Je ne commenterai pas vos positions sur le choix des femmes, je pense qu’il n’y a rien à rajouter et que chaque lecteur en tirera ses propres conclusions.

Effectivement, si vous êtes dans l’incapacité de discuter, la censure est une meilleure option pour vous.

Une lectrice qui lit mal l’anglais en conclut que la proportion de 90 % de femmes blanches parmi les mères porteuses est douteux, même si le marché de la GPA en Ukraine se porte bien.
Il y a eu un documentaire à ce sujet sur ARTE il y a quelques jours : « Mères porteuses : le marché de la GPA en Ukraine », qu’on doit pouvoir regarder en Replay, et qui montre bien que ces femmes font ce choix (comme d’autres celui de se prostituer, de vendre un rein, de ne pas quitter un époux violent …) pour pouvoir vivre à peu près correctement, s’acheter un appartement.
Quant aux autres pays… en tapant « GPA commercial », j’ai vu que l’État de New York l’a explicitement légalisée l’an dernier. Donc même plus besoin de verser de l’argent ou donner des cadeaux en douce.

Florence,
Je ne suis pas un défenseur de l’Ukraine dont je trouve la loi pas du tout protectrice. Donc je ne commenterai pas.
Vous dites avoir peu de compétence de la lecture de l’Anglais. Cela ne vous empêche visiblement pas de commenter la loi de l’état de New-York sans visiblement la comprendre ni savoir ce que veut dire GPA commerciale. Un terme apparu dans les années 80 quand l’Angleterre a souhaité interdire tous les intermédiaires rémunérés (mise en relation, suivi, conseil…). Une décision que tout le monde avec le recul conteste et qui est en cours d’évolution législative.
Sur un sujet aussi sensible, on aurait aimé un peu de réflexion et d’analyses sur des faits réels, et pas seulement des préjugés à la lecture d’un mot. Je vous conseille de lire la loi de l’état de New-York avant de la juger.

Quant on refuse de commenter ce qui dérange, c’est mal parti. De toute façon, on n’a rien à faire sur un blog quî partage un point de vue féministe radical quand on prône une mise à disposition des femmes au service des autres, même si elles sont consentantes, et en tirent un profit financier. Car il n’ y a pas besoin d’être un as dans la langue de Shakespeare pour apprendre que les mères porteuses à New York auront la possibilité de gagner entre 50 000 $ et 60 000 $ en paiements et en avantages sociaux, de l’aveu même d’agences.

Votre sens de la logique me laisse perplexe, ou plutôt il illustre votre absence d’argument.
Aucun de mes propos ne prône la mise à disposition du corps des femmes. Au contraire, je demande à ce qu’elles puissent avoir le choix et qu’il soit respecté.
Et je vois que vous ne comprenez toujours pas la différence entre défraiement et salaire. Et encore moins dans un pays où la couverture santé est particulièrement déficiente. Et dans l’hypothèse où ce défraiement serait trop confortable, où serait le problème d’un point de vue féministe ?

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