Le féminisme radical est un courant du féminisme qui considère qu’il existe une oppression spécifique des femmes au bénéfice des hommes, et résultant avant toute autre cause du patriarcat, et qui se donne pour objectif de l’abolir. Il dénonce la naturalisation du rôle social des femmes.
L’envie de créer un petit mouvement à partir de mes valeurs est née d’une grande frustration pour le visage actuel du féminisme. En effet, le féminisme libéral est devenu partout en France et dans l’Est du monde le féminisme par défaut, celui que tout le monde connaît sans en questionner les valeurs, celui sur lequel il est possible de faire un profit immense et celui qui pousse des concepts qui ne sont que des versions déguisées d’oppressions aussi vieilles que le patriarcat.
Je suis lassée que des associations qui se disent pour l’égalité des genres encouragent la légalisation du proxénétisme, je suis fatiguée de voir les droits des femmes passer derrière ceux des hommes au nom de la théorie du genre, je suis énervée de voir des pratiques sexuelles dangereuses et traumatisantes être encouragées auprès des femmes et des filles, et je n’en peux plus de voir le sexisme le plus basique être encouragé comme progressif.
J’ai commencé à m’intéresser au féminisme sous sa forme libérale avant de questionner son bien fondé, et maintenant j’aimerais partager ce que j’ai appris, informer et éduquer, armer les femmes autour de moi pour les aider à s’y retrouver dans ces formes nouvelles d’oppression. Le féminisme radical est un féminisme de la seconde vague, c’est le féminisme de Simone de Beauvoir et des Suffragettes, c’est un féminisme dont les valeurs me parlent et qui se base sur la science. C’est un féminisme qui a su me convaincre que le statu-quo devait être remis en question, et que l’égalité n’avait pas de sens dans un monde où les hommes ne devraient pas être le but à atteindre.
Dans le monde, de plus en plus de personnes commencent à remettre des éléments du féminisme radical en question. Des féministes comme Meghan Murphy, dont le seul crime fut de reconnaître le sexe biologique d’une femme trans, sont censurées, huées et bannies des plateformes publiques. Des survivantes du trafique sexuel et de la prostitution se font insulter et violenter dans des marches féministes, ici, en France, par des gens qui se disent féministes.
Comme le disent les féministes radicales, « Le patriarcat met les femmes en cage, et le féminisme libéral ne fais qu’apprendre aux femmes à apprécier d’être dans la cage. Nous voulons détruire la cage. »
Mon but premier est d’ouvrir un dialogue, et de faire des actions concrètes à mon échelle. Parler de ce que je pense, de ce que je vis, écouter les expériences des femmes autour de moi, distribuer de la littérature féministe, protéger les femmes vulnérables et protéger nos droits.
Je n’ai trouvé sur Caen que des associations libérales et queer – or, comme nous le verrons, l’idéologie queer est aussi loin de féminisme qu’il est possible de l’être pour un mouvement qui se fais passer pour tel. Je veux apporter quelque chose de nouveau. Je suis consciente que je vais mettre un certain nombre de personnes en colère, mais je ne suis pas là dans le but de faire du mal à qui que ce soit. Je suis ici pour informer, questionner, éduquer, remettre en question et aider.
« La vérité vous libérera, mais avant elle vous énervera salement »
[kofi]
CC BY-NC-SA 4.0